Le 05/07/2017 à 21:19,
Je suis très content de ce séjour improvisé et
proposé par Christiane. Il m'a permis de mieux la connaitre, discuter, profiter
de la montagne. Le but est atteint. J'ai apprécié sa compagnie prévoyante
cultivée, engagée, qui a réponse à tout. Ses petits gestes de tendresse m'ont
touché, son écoute m'a réconforté. Nous avons pu trouver des temps de
discussion et faire de belles balades sans être gênés par la foule de
touristes.
Je n'insisterai pas sur
quelques rares points que j'ai moins bien vécus, je ne m'adapte pas si
facilement aux nouvelles situations. Ainsi la nuit passée, dans un gite de
randonnée de 32 places à 1850 m d'altitude, m'a semblé très longue, ce n'est
plus de mon âge, j'ai eu l'impression de ne pas fermer l’œil. Donc
contrairement au plan prévu nous n'avons pas renouvelé l'expérience et sommes
redescendus après notre excursion et un bon bain dans le lac de Serre Ponçon.
La conduite en montagne de mon chauffeur, qui ne m'a jamais confié le volant,
ne me convenait pas trop, j'ai même eu quelques frayeurs moi qui suis serein,
je crois, d'une façon générale. Je n'aime pas cette façon de malmener la
mécanique au risque d'épuiser le moteur et d'user les freins avec le pied
gauche appuyant constamment sur la pédale débrayage soit pour changer de
vitesse soit pour ralentir ou maîtriser la voiture dans les descentes. Je trouve que mes filles conduisent mieux qu'elle.
J'ai donc
retrouvé la maison après notre escapade de deux jours et demi. Au retour, une
aventure qui n'aura pas de conséquences, je l'espère mais dont je me serais
passé, entre Maloum, le chercheur, réfugié politique hébergé ici, pratiquement
rentré dans la famille, avec qui j'ai passé l'année et Ludivine la femme de
ménage du mercredi. Une histoire incroyable dont Maloum, un peu inconscient des
phobies qui peuvent exister dans la tête de certaines personnes un peu
dérangées, se souviendra je pense. Le djihadisme, thème de la thèse à laquelle
il se consacre et dont il lui a parlé, n'est pas anodin, Ludivine a été prise
de panique, abandonnant son travail en mon absence pour aller faire une
déclaration au commissariat de police.
Je reprends donc les rennes pour l'entretien de la maison et du jardin avant les visites des estivants attendus. Aujourd'hui c'est, dans la chaufferie, le ballon d'eau chaude de l'installation solaire qui est en cours de remplacement. La piscine demande de l'entretien car rien n'est automatique et les saletés s'accumulent. La chaleur fait souffrir les plantations et l'arrosage doit être maîtrisé par de l'attention journalière de plus d'une heure.
Encore émerveillé par le souvenir de la belle fête (clic) dont j'ai été bénéficiaire fin juillet 2016 je souhaite à mes lectrices et lecteurs un très bel été cette année.
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